La résine de CBD est l’un des produits dérivés du chanvre. Il s’agit d’une version concentrée du cannabidiol (CBD) issu de la plante de cannabis. Elle est très prisée par les consommateurs de CBD en raison de ses effets possibles sédatifs, anxiolytiques, antalgiques et anti-inflammatoires.
Comment la résine de CBD est-elle produite ? Quelles sont les différentes méthodes de fabrication de la résine de cannabidiol ? High Society vous présente dans cet article le processus de fabrication de ce produit plébiscité par les adeptes du CBD.
Le principe de base de la fabrication de la résine de CBD
Pour fabriquer de la résine de CBD, il faut séparer les trichomes de la plante, puis les presser en blocs. Le choix des plantes est très important dans le processus qui permet d’obtenir un produit de haute qualité.
Après l’extraction des trichomes, on n’obtient pas tout de suite de la résine, mais plutôt un type de pollen appelé « kief » ou « skuff ». C’est après avoir compressé ce pollen par action mécanique et l’avoir exposé au froid ou à la chaleur que l’on obtient la résine de CBD.
Pendant le processus, certaines molécules se décomposent et d’autres fusionnent. C’est ce qui explique la consistance, la saveur unique et les effets intenses de la résine de CBD. Les caractéristiques des plantes sélectionnées à la base étant différentes d’un producteur à un autre, on distingue différentes variétés de résine de CBD sur le marché.
Les méthodes de fabrication de la résine de CBD
La qualité de la résine de CBD dépend aussi bien du type de plante que du processus de fabrication. En effet, il existe plusieurs méthodes de fabrication de la résine de CBD. C’est pour cette raison que les formes, les textures, les couleurs et plus généralement l’aspect final du produit varient énormément. En fonction de la méthode choisie, la résine peut être collante, sèche, grasse ou molle. Découvrons ensemble les méthodes fréquentes de fabrication de la résine de CBD.
La méthode du tamisage à sec
Pour mettre en œuvre cette technique, vous pouvez utiliser un saladier recouvert d’un tissu fin. Il faut ensuite y déposer des fleurs de CBD guindées. Vous devez maintenant fermer avec un plastique pour sécuriser l’ensemble. L’étape suivante consiste à battre le haut du saladier avec des baguettes pour faire tomber le maximum de trichomes.
À la place du tissu fin, vous pouvez également utiliser un tamis dont les mailles sont fines. L’aspect et la concentration finale de la résine vont dépendre du maillage du tamis. Plus c’est fin, plus la résine de CBD sera concentrée.
Après avoir recueilli le « kief » dans le saladier, il faut maintenant le malaxer manuellement pendant 5 à 10 minutes. L’objectif est de réchauffer le « kief » pour obtenir des effets intenses. Vous pouvez utiliser une presse à pollen pour malaxer et chauffer davantage le produit. Plus la chaleur est élevée, plus le produit final est sombre et intense.
Selon le cas, vous pouvez affiner le kief pendant plusieurs jours pour obtenir un produit optimal et équilibré. La résine de CBD ainsi obtenue peut être conservée pendant plusieurs années. Il suffit de le garder dans un lieu frais à l’abri de la lumière. Votre résine de CBD gardera ses propriétés pendant de nombreuses années. Elle peut même se bonifier avec le temps si la conservation est bien réalisée.
La méthode Ice-o-Lator
Contrairement à la méthode du tamisage à sec, la méthode Ice-o-Lator la puissance de l’eau et le froid pour séparer les trichomes de la plante. Pour ce faire, vous devez commencer par mettre les fleurs de CBD au congélateur pendant 48 heures.
Ensuite, il faudra mettre les fleurs congelées dans un récipient rempli de glaçons et d’eau. Le froid de la glace agit sur les trichomes pour les contracter. Ainsi, ils se détachent facilement. Vous pouvez maintenant mélanger en utilisant un blender et un bubbleator. À la place du bubbleator, il est possible d’utiliser une perceuse équipée d’un mélangeur de béton.
Au bout de 5 à 15 minutes de mélange, il faudra arrêter sinon la résine obtenue sera de moindre qualité. L’étape suivante consiste à filtrer le mélange en utilisant un kit d’extraction ou un tissu au maillage adapté. Il est conseillé de commencer le filtrage avec un tamis avec de grosses mailles. Cela permet dans un premier temps de séparer les trichomes de la plante. Ensuite, il faudra séparer la résine de l’eau en utilisant des filtres plus fins.
La dernière étape consiste à sécher le produit obtenu. Pour ce faire, il suffit de le laisser à l’air libre tout en veillant à ne pas l’exposer à la lumière et à la chaleur. De même, il est conseillé de ne pas presser l’eau dont regorge le produit après tamisage. Au bout de quelques jours, votre résine de CBD sera prête.
La méthode du roulage à la main
Moins classique, la méthode du roulage à la main ne fait pas l’unanimité, car elle est assez difficile à mettre en œuvre. Concrètement, il faut d’abord frictionner les têtes de cannabis CBD entre les mains. La matière qui se colle aux mains n’est rien d’autre que la résine à collecter.
Il suffit de l’enrouler en boule pour obtenir la résine de CBD recherchée. Évidemment, pour mettre en œuvre cette méthode, il est important d’avoir les mains propres et sèches. C’est ainsi que vous pouvez être sûr d’obtenir une résine de CBD de bonne qualité.
Comment choisir la méthode idéale pour fabriquer de la résine de CBD ?
Vous pouvez maintenant choisir la méthode qui vous convient pour fabriquer de la résine de CBD. Mais avant, rassurez-vous d’avoir les ressources et le temps nécessaires pour mettre en œuvre une méthode avant de vous y engager.
La qualité de votre résine de CBD va dépendre de la technique que vous adoptez et surtout de la qualité des plantes utilisées. Il faut donc bien prendre soin de ses plantes de cannabis afin qu’une fois prête, vous puissiez en tirer de la résine de CBD en quantité et en qualité peu importe la technique utilisée.
Si ces techniques vous paraissent trop compliquées, vous pouvez également retrouver notre résine de CBD sur notre site High Society ou dans nos magasins.